Cette anthologie présentera 5 poèmes de Charles Baudelaire. Pourquoi Baudelaire me direz-vous. Pourquoi pas un poète plus récent, plus contemporain, avec des idées nouvelles ? Et bien tout simplement parce que du Baudelaire, c’est beau. Du Baudelaire, « ça se mange sans faim » comme diraient certains. Baudelaire, c’est de l’amour. Baudelaire a derrière lui le romantisme et le parnasse, deux mouvements littéraires dont il s’inspire. Son recueil, Les Fleurs du mal, est d’ailleurs dédié au chef de file des parnassiens, Théophile Gautier. Mais Baudelaire refuse l’étiquette. Ainsi ses poèmes ne sont ni romantiques ni parnassiens. Il y a donc de l’amour, oui, mais aussi des déceptions. Ce cocktail plutôt raffiné fait son apparition dans son œuvre « Les Fleurs Du Mal ». Pourquoi mettre en relation ces deux idées ? Cela semble assez logique finalement. Baudelaire faisait partit de ces poètes qui se revendiquaient « maudits », ces poètes qui se plaignaient de la société. Alors forcément quand on se sent rejeté, on fait face à des déceptions ; aussi bien en amour qu’autre part d’ailleurs.
Tenez, en parlant d’amour, le premier poème de cette anthologie peut être introduit : « La charogne » (des « Fleurs Du Mal » bien entendu). Alors la ! C’est quand même très spécial. L’auteur nous raconte qu’e se baladant avec une femme, il aperçoit un cadavre en décomposition. Et comme chaque poète qui se respecte, il ne peut s’empêcher de se rapprocher de celui-ci. Il commence alors une description ma foi forte sympathique avec de comparaison avec certains mets culinaires. En fait avec ce poème, Baudelaire veut nous rappeler l’importance de la vie. Il essaye de nous faire comprendre aussi que la vie n’aurait aucune véritable importance sans la mort. C’est pour cela que sa dernière phrase fut (en s’adressant à cette pauvre dame) qu’elle finirait comme ce cadavre… Charmant.
Nous pouvons à présent passer au deuxième poème de cette anthologie. Pour celui-ci, j’ai choisi de prendre un