Baudelaire
« Je reconnais ma belle visiteuse :
C’est Elle! noire et pourtant lumineuse. »
(«Un fantôme»-I «Les ténèbres», Spleen et Idéal)
Dans Les Fleurs du Mal on trouve que la métaphore est dès le titre en rapport avec l’oxymore, une relation qu’à travers toute l’œuvre on trouvera intensifié.
L’œuvre de Baudelaire a une certaine influence baroque, c’est qu’on peut voir parce qu’il cultive l’excès, les figures de l’extrême, comme c’est le cas de l’oxymore. Au même, ce n’est pas par spontanéité qu’ils surgissent les oxymores dans le texte, mais ils sont introduits par le contexte (par les propositions antérieures ou par des explications ultérieures).
« L’extase universel des choses ne s’exprime par aucun bruit; les eaux elles-mêmes sont come endormies. Bien différentes des fêtes humaines, c’est ici une orgie silencieuse. »
(«Le fou et la Vénus », Le Spleen de Paris)
Il faut dire, aussi, que les oxymores les plus condensés se trouvent dans les poèmes et que la plupart des poèmes ont une formule hybride oxymore/métaphore qui porte la contradiction au maximum. Mais, dans ces cas-là, plus qu’une vraie antithèse entre les termes on trouve une absence de compatibilité entre eux; il faudrait, donc, interpréter l’oxymore en le superposant à la métaphore pour corroborer l’opposition.
« Je suis la plaie et le couteau !
Je suis le soufflet et la joue !
Je suis les membres et la roue,
Et la victime et le bourreau ! ».
(« L’héautontimorouménos », Spleen et Idéal)
Il faut, ainsi, distinguer entre métaphore et oxymore. La première figure implique un processus actif qui ouvre sur un nouvel état des choses, pendant que la seconde n’apporte qu’une dimension figurative à l’énoncé. C’est, donc, que l’oxymore s’étale au centre d’un sens métaphorique général.
Ainsi, on prouve que la définition de la métaphore chez Baudelaire va plus loin que la définition