Baudelaire
Ainsi nous nous demanderons en quoi Baudelaire, dans les Fleurs du Mal, renouvelle-t-il le lyrisme.
Tout d’abord, nous nous rapporterons aux origines du lyrisme pour le définir, puis nous verrons que Baudelaire est héritier de toute une tradition de poésie lyrique avant d’analyser le renouvellement de cette poésie lyrique
Le lyrisme est une forme poétique, permettant à son écrivain, le poète, de présenter ces émotions.
Les poèmes les plus célèbres sont généralement destinés aux amants des poètes. L’origine de ce mot vient de la mythologie grecque, de la lyre. Cet instrument de musique aurait été en la possession d’Orphée et, entre les mains de ce mythique personnage, aurait le pouvoir de charmer matière vivante comme organique. Dans l’Antiquité grecque, elle était utilisée pour chanter les poèmes lyriques.
La poésie lyrique est reprise par la Pléiade (autrefois appelée la Brigade), créée au XVIème siècle, en 1553, par Pierre de Ronsard pour désigner sept poètes français, dont lui-même donc, et Joachim du Bellay. Ce groupe reprend les bases de la poésie antique en cassant la tradition du Moyen-Âge, qui prônait la poésie lyrique pour courtiser les femmes de hautes catégories sociales. La Pléiade construit ses poèmes autour de la célébration de la femme, pour lui présenter ses sentiments amoureux. Cette poésie se fait par exemple en sonnet, comme Joachim du Bellay, dans laquelle il va décrire une nature splendide dans les deux quatrains, afin de la comparer à la femme dans les deux tercets. On retrouve également beaucoup de poètes lyriques écrivant des « blasons » : c’est une forme de célébration de la femme, où l’auteur ne va vanter qu’une seule partie du corps de la femme.