Bazar du lycée
Au cours de ces dernières années, l’utilisation de barrières commerciales non tarifaires s’est développée, pratique qui engendre les mêmes effets sur la réglementation des échanges que les droits de douane. Elles peuvent prendre la forme de règles de sécurité ou de santé, de codes commerciaux de conduite, de politiques fiscales nationales édictées par les gouvernements. Les subventions gouvernementales directement versées à des entreprises nationales sont également considérées comme des barrières non tarifaires car elles avantagent les entreprises aidées au détriment de celles des autres pays.
La fin du XIXe siècle marque l’apogée du libéralisme en matière d’échanges internationaux. La guerre met fin à la prospérité, et les années trente voient le triomphe d’un protectionnisme qui dégénère en guerre commerciale. Contingentement, tarifs douaniers et préférences commerciales freinent sensiblement les échanges internationaux. Les premières tentatives pour coordonner les politiques commerciales remontent à la même époque et prennent la forme de traités bilatéraux. Après la Seconde Guerre mondiale, des organisations internationales sont créées pour aider à la reconstruction des États dévastés par la guerre et rétablir la liberté du commerce international. Le GATT, signé en 1947 par vingt-trois pays non communistes, constitue le premier des accords multilatéraux destinés à limiter les entraves au commerce international ; il regroupe aujourd’hui près de cent vingt-huit signataires et représente près de 90 p. 100 du commerce mondial. Depuis 1948, le GATT a organisé un certain nombre de négociations commerciales internationales, la dernière en date étant l’Uruguay Round (1986-1994). Il y a été prévu que le GATT serait remplacé par l’Organisation mondiale du commerce (OMC) afin de permettre l’accroissement du volume du commerce mondial d’au moins 25 p. 100 avant la fin de ce siècle.
Différentes communautés commerciales plus restreintes ont