ETUDE DE VIPERE AU POING d’Hervé Bazin

L’INCIPIT

Supports : chapitre 1 : Début du livre jusqu’à …. au pied du troisième platane de l’allée du pont. »

Problématique : En quoi le début d’un roman répond à certaines attentes du lecteur ?
Quels sont les enjeux de l’incipit ?

I. A quoi sert l’incipit ?

L’incipit renvoie aux premiers mots d’un livre. On appelle traditionnellement un incipit le premier chapitre ou le début d’un roman.
Il sert à donner des informations sur l’histoire que l’on va lire : - Qui ? Le narrateur (= Jean adulte) - Personnage principal : le narrateur enfant (Jean, dit Brasse Bouillon) - Où ? Quand ? Dans le Craonnais, l’été
L’incipit fournit aussi un certain nombre d’informations qui peuvent mettre le lecteur sur la piste de ce qui va se passer ensuite.

II. Le statut du narrateur

On relève certains de ses commentaires sur l’événement avec l’emploi du présent de l’indicatif (temps qui exprime l’actualité, le moment de l’énoncé/l’écriture) : « je répète » (l.30), « je veux dire » (l.33), « cette restriction n’est-elle pas très sûre » (l.35)…

L’utilisation de la 2ème personne du pluriel « vous » donne l’impression que le narrateur s’adresse au lecteur, à nous.

Ces 2 procédés (i.e. présent et pronoms) rendent le récit plus dynamique et l’apparente à un témoignage. Le lecteur est comme à l’écoute du narrateur.

Les personnages : L’auteur leur attribue une identité (nom, prénom), une origine sociale, un physique, un caractère…
Ici : personnage principal : Jean (enfant) ; autre personnage : Folcoche (mère de Jean)

Le narrateur raconte, à la première personne, une anecdote de son enfance : la lutte avec une vipère et la mort de cette dernière.

III. Le lien avec le titre

Le titre de l’œuvre fait référence à cette scène.

La répétition de verbes relatant l’action du narrateur enfant (« je saisis » l.7 et 11, « je serrais » l.12, 20, 23, 41,42 et 46) montre la force et