BEBE MEDICAMENT
Environ 600 examens préimplantatoires (PGD) sont pratiqués chaque année en Belgique. Le nombre de demandes de traitement PGD-HLA ( Fiv en vue d'un embryon bébé-médicament ) est d’environ 25 par an et reste stable (38 en 2012).
Avant d’entamer la procédure, le couple prend l’avis du médecin traitant de l’enfant malade. Ensuite, ce couple est soumis à un entretien psychologique approfondi afin d’évaluer le contexte familial et la possibilité pour le futur enfant "sauveur" de décider lui-même du don, quand il sera en âge de le faire. Il est important que soit garanti le bien-être psychique du futur enfant, mentionne la Ministre. Si nécessaire, une commission interne de bioéthique se prononce sur la réalisation du traitement.
Actuellement, 35 enfants conçus dans cette perspective de sauver un(e) aîné(e) ont vu le jour en Belgique. (ieb.org)
L’Art. 68 de la loi de 2007 relative à la PMA ouvre un champ tout à fait nouveau. C’est celui du “bébé‐ médicament”. Le DPI est formellement « autorisé dans l’intérêt d’un enfant né du/ou des auteurs du projet pa‐ rental, si le projet parental n’est pas uniquement axé sur cet objectif exclusif ». Il s’agit bien d’une motivation mé‐ dicale, sauf qu’elle ne concerne pas l’intéressé mais un parent au premier degré, un frère ou une sœur déjà né(e).
L’éthique est un questionnement qui va nous apporter un choix
Questionnement individuel : chacun s’interroge dans sa conscience (valeurs, références)
Questionnement sociétal : règles et responsabilité, trouver un accord minimum au-delà duquel on ne reconnaît plus une société comme humaine
L’éthique ne quitte jamais l’homme, car c’est chercher le bon chemin, elle est particulière, pas générale
Un moyen thérapeutique comme un autre ?
Instrumentalisation de l’homme ?