Berlin symbole de la guerre froide
A partir de 1947, les deux grandes puissances victorieuses de la seconde guerre mondiale s'opposent jusqu'à la fin des années 1980 par l'intermédiaire de pays interposés sans jamais se faire directement la guerre. Cette période est appelée : la guerre froide. Ainsi, en 1948-1949, les deux puissances rivalisent en Allemagne pour la possession de la ville de Berlin. L'URSS organise un blocus de la ville. Les américains répondent par un pont aérien. La conséquence du blocus est la partition de Berlin et de l'Allemagne en deux RFA et RDA. En 1950, l'opposition entre les deux grands en Corée aboutit de même à la division du pays en deux entités : Corée du sud et Corée du
Nord.
La guerre froide ne se limite pas à un simple affrontement armé indirect. La guerre froide est aussi une séparation du monde en 2 blocs opposés sur le plan idéologique. Le président Kennedy lors de son discours en 1963 devant le mur de Berlin montre que ce mur n'est pas seulement une séparation entre Berlin Est et Ouest mais bien le symbole visible de la séparation entre deux mondes
: d'un côté, le monde libre, démocratique à l'ouest qu'il défend et de l'autre un monde communiste privant les populations de liberté. C'est pourquoi, en tant que président américain, il dit être un berlinois « ich bin ein berliner » comme tout citoyen appartenant au monde libre. Ce mur construit en 1961, par les communistes est le symbole mondial de cette division idéologique entre les deux blocs .
Cependant, les relations entres les deux blocs évoluent. A partir de la crise de cuba en 1962, les deux blocs entament des tentatives plus ou moins réussies de rapprochement. Ainsi en
Allemagne, devant le désastre des séparations humaines du mur de Berlin, le Chancelier allemand de RFA, Willy Brandt, lance une politique d'ouverture en direction de la RDA appelée « Ost
Politik » qui aboutit à la signature d'accords bilatéraux d'aides économiques et humanitaires