Biocarburan
Ainsi le Sénégal a démarré sa production de biocarburants avec la mise en valeur de 10 000 hectares de jatropha, un arbre originaire du Brésil très présent dans les pays sahéliens et dont les graines non comestibles produisent une huile aux propriétés comparables à celles du diesel.
L’Afrique investit dans l’essor des biocarburants
Outre le Sénégal, l’Afrique du Sud a décidé également d’investir dans cette nouvelle énergie. Le pays envisage grâce au géant Ethanol Africa d’ouvrir huit usines de bioéthanol en 2010. La compagnie Ethanol Africa compte aussi investir en Angola, en Zambie, en Tanzanie et au Mozambique pour produire du biocarburant à partir du maïs et de la canne à sucre. De son côté, le Burkina lorgne de plus en plus les biocarburants. La première unité de production de biodiesel à base de graines de jatropha devrait prochainement voir le jour à Kossodo, à l’initiative du chef traditionnel Larlé Naba.
Au Mali, le jatropha est exploité depuis deux ans dans la production de biodiesel. Au Zimbabwe, qui fut pionnier en Afrique en matière de production des biocarburants issus de la canne à sucre dès le début des années 80, les regards se tournent aussi vers le jatropha, avec la plantation de 60 000 hectares l’an passé. Transload, une unité de fabrication d’agro-carburants implantée près de Harare, produit également depuis 2008 du biodiesel à partir de graines de coton, de soja et de tournesol.
L’Ile Maurice concentre ses efforts sur la canne à sucre tandis que le Cameroun produit déjà son biocarburant à partir de l’huile de palme. Le Nigeria s’est, quant à lui, lancé dans la production de bioéthanol à partir du manioc. Au total, une trentaine de pays africains