Nous sommes les amis des hommes. Cependant, si l'on en croit les médias, ce propos est parfaitement ringard car de nos jours il faut être l'ami de notre planète, et surtout veiller attentivement à sa bonne santé.

En effet, comme vous ne pouvez plus l'ignorer, l'homme, toujours bête et méchant, réchauffe indument la basse atmosphère ce qui il fait monter le niveau des océans, et fait fondre les banquises et les glaciers de plus il pollue tout. Cerise sur le gâteau, il réduit inexorablement le nombre des espèces des êtres vivants, ce que l'on nomme pompeusement la biodiversité.

Je crois reconnaitre dans l'ambiance actuelle, à tort ou à raison, une tournure d'esprit qui fait partie intégrante de notre culture judéo-chrétienne basée fondamentalement sur la culpabilité. Elle se résume pour moi à ceci: L'homme, de préférence occidental, se conduit mal envers son créateur ou la création, peu importe. Echange de mauvais procédés, cette dernière se venge en déclenchant des catastrophes du style Déluge, Seveso, Tchenobyl, réchauffement climatique et autres.

Il ne faut jamais oublier que c'est dans la vieille mentalité biblique que s'enracinent les plus puissants réseaux fondamentalistes américains, soutenus surtout par les baptistes et les quakers et qui de nos jours maîtrisent nos médias et par conséquent nos croyances.

Car ce qui compte désormais, c'est notre terre, notre planète, gaiä, la nature, la création. Dans cette forme de religiosité, ce qui compte c'est le naturel et certainement plus l'humain car ce dernier est toujours coupable de quelque chose de mal. Des mot comme artificiel et synthétique s'apparentent désormais à des injures.

De tous les malheurs dus à l'homme, c'est la perte de biodiversité, qui est le sujet que je voudrais présenter ce midi. La question est au fond « L'homme est-il l'ennemi des autres espèces?

D'abord, quelques réflexions sur la diversité elle même telle qu'on la voit tous les jours. J'entend dire dans les médias