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(1998)

(2000)

Je naquis à Paris. Prénommée Monique Andrée par mes parents, Jacques et Esther Serf.
La guerre éclate, mon frère et moi sommes confiés à une tante habitant dans le sud da la France.
Paris étant libérée, je subis sept opérations de la main droite, et dois abandonner mes rêves de pianiste.
Je rencontre ma première professeur de chant : Madeleine Thomas-Dusséqué. Elle me fait travailler le concours d’entrée au conservatoire. Mon père me loue mon premier piano.
J’entre au Conservatoire en tant qu’auditrice libre et reçois le prix Léopold Bellan.
Je chante pour la première fois sur scène.
Je prends la route pour Bruxelles, sans un sou, et rencontre Peggy, originaire de Charleroi. Des amis à elle, tiennent un petit lieu « La Mansarde », je peux y jouer du piano, mais assez mal. Je commence à chanter sous le nom de Barbara Brody, reprenant des chansons d’Edith Piaf de ma voix pointue. Mais je ne reçois que des moqueries et retourne ainsi à Paris.
Revenue en Belgique, je rencontre Ethery Rouchadze, une pianiste. Nous nous produisons dans des petits lieux et fais la connaissance de Claude Sluys, étudiant en droit, que j’épouse un an après.
Mon premier 78 tours chez Decca sort en Belgique.
J’obtiens un contrat à « L’Écluse ». Je deviens la « chanteuse de minuit », car je me produis en fin de soirée. Je sors mon premier 45 tours.
Je participe à mon premier Discorama (une émission de télévision musicale et culturelle française).
Mon disque « Barbara chante Brassens », obtient le Grand prix du disque.
Je pars à Abidjan (en Côte d’Ivoire), chez le nouvel homme de ma vie, chante dans un cabaret. C’est aussi l’année de la sortie de mon nouveau disque, « Barbara chante Brel ».
Sortie de mon 45 tours « Dis quand