Biographie de baudelaire
I. Biographie de Baudelaire (1821-1867)
Il a une petite enfance heureuse, son père est un riche rentier, amateur d'art qui transmet sa passion à son fils. À la mort de son père, l'ambiance familiale se dégrade. Sa mère se remarie avec le commandant Aupick qu'il va prendre comme contre-modèle. Il conserve toute sa vie le sentiment que sa mère l'a trahi. Son rapport à la vie et aux femmes est donc compliqué. Baudelaire passe pour un élève brillant mais solitaire. Après son bac il commence ses études de droit. Il est très vite attiré par la bohème du quartier latin et tombe dans la débauche (sexe, alcool, drogue). Il décide de devenir poète. Il dépense sans compter et vit en dandy. Sa mère doit contrôler ses finances. Ses parents lui finance un voyage vers les Indes pour fuir ses mauvaises fréquentations mais il n'ira pas plus loin que l'Île Maurice. De retour à Paris il doit se remettre au travail (journaliste, critique d'art). Au cours de sa vie, il contracte rapidement la syphilis, sa santé se dégrade (vertige, crise d'angoisse, hallucinations...). À 40 ans, il est criblé de dettes, dans la misère. Et meurt en 1867 après avoir été hémiplégique pendant un an. Il a écrit le Spleen de Paris, petits poèmes en prose.
II. La naissance d’un écrivain
Quels sont les maîtres du jeune Baudelaire ? Hugo et les auteurs romantiques tout d’abord. Si le poète était trop jeune pour participer à la bataille d’Hernani en janvier 1830, il en a entendu les échos et admire la force, le souffle et le style hugoliens.
Théophile Gautier, chef de file du mouvement du Parnasse, est aussi l’un des modèles revendiqués de Baudelaire. La page liminaire des Fleurs du Mal comporte ainsi une dédicace à Gautier : « Au poète impeccable, au parfait magicien ès-lettres françaises ». On ne saurait être plus explicitement élogieux.
Ce que retient Baudelaire de la poétique de son ami et maître Gautier, ce sont le goût de la perfection formelle et la revendication hautement affichée de