Biographie de benjamin vautier dit ben
Né le 18 juillet 1935 à Naples, de mère occinato irlandaise et de père suisse français, Ben a vécu en Turquie, Egypte, Grèce et Italie. Arrivé à Nice en 1949, il y vit et travaille actuellement.
De l’école au collège, en passant par un petit boulot dans une librairie, c’est en 1955 qu’il va rencontrer le peintre Robert Malaval avec lequel il ouvre une boite de nuit, « l’ethniste » occitan François Fontan, Yves Klein et Arman.
En 1958 il ouvre un magasin de disques d’occasion qui devient vite un lieu d’exposition et de rencontres. Cet endroit, qu’il décorera d’écriture et d’objets au fil des années, prendra le nom de Laboratoire 32, puis de Galerie Ben doute de tout. Ce lieu de débats et d’idées existera jusqu’en 1972. Le musée National d’Art Moderne en fera l’acquisition en 1975.
Dans les années 60, cherchant à dessiner des formes nouvelles, à faire du nouveau, à choquer, et à dépasser les limites reconnues de l’art, Ben va s’adonner aux écritures dans les rues et sur son magasin. Il commence à signer tout ce qu’il a sous la main. Sa rencontre avec le courant néodada Fluxus se fait au travers de son représentant Georges Maciunas. Pour Ben tout devient art, même les gestes les plus ordinaires. Son ego devient moteur de la création.
Les années 70 sont des années de doute. A Nice, dans sa maison, les débats vont bon train, notamment autour du Support-Surface. Il expose à Paris (Galerie de Daniel Templon) et il est en bonne place dans l’exposition inaugurale au Centre Pompidou A Propos de Nice (1977).
Dans les années 80, l’inventeur de l’expression Figuration libre, s’engage à défendre Combas et la jeune peinture. Ben pratique le forfait, commence à consigner ses fantasmes sexuels, publie La Première Internationale ethniste.
Dans les années 90, Ben peint, entre autre, deux grandes toiles : Le Titanic (1992), sur l’écoulement du marché de l’art, et La tour de Babel (1994), dans laquelle il remercie Dieu d’avoir envoyé la diversité