Biographie :

Charles Baudelaire (1821-1867)

Les jeunes années
Orphelin de père à 6ans, Baudelaire déteste son beau-père. De 18 à 21 ans, il mène une vie marginale et de bohème dans la Quartier latin. Pour mettre un terme un terme à cette vie dissipée, ses parents l’embarquent dans un navire en partance pour les Indes. Il n’ira alors pas plus lin que La Réunion et dès son retour à Paris, écrit ses premiers textes.

Du luxe à la pauvreté
Après 10 mois d’absence, Baudelaire exige sa part de l’héritage paternel et vit dans un luxe bohème. Il s’éprend de la comédienne antillaise, Jeanne Duval surnommée « la Vénus noire » qui lui inspira de nombreux poèmes et qu’il ne quittera jamais durablement malgré des heurts fréquents et d’autres amours, notamment, une adoration quasi mystique pour Apollonie Sabatier. Ses parents alors terrifiés par ses dépenses décident de lui allouer, par la loi, une rente misérable : il vivra pauvre désormais.

Le critique et le poète
Baudelaire devient alors journaliste et se consacre désormais à la critique d’art et à la critique littéraire. Il traduit de l’anglais un écrivain américain qu’il admire plus que tout : Edgar Poe. Enfin, il mûrit lentement un grand recueil de vers, Les Fleurs du Mal. Dès sa parution, Baudelaire est aussitôt condamné pour immoralité et outrage à la morale publique. La deuxième édition connait alors un grand succès et contribue à sa renommée. Nourri des anciens comme des modernes, il reste néanmoins attaché à une tradition classique qu’il perpétue en écrivant des poèmes à formes fixes, dont certains sont les plus harmonieux de la langue française. C’est notamment le cas de Parfum exotique, L’Albatros ou encore L’Invitation au voyage. Véritable orchestre des sensations, ses Petits poèmes en prose demeurent parmi les œuvres les plus appréciés de notre littérature. La fin
C’est pourtant accablé de dettes que Baudelaire meurt d’une attaque l’ayant laissé aphasique et à demi paralysé. Formé par le