Biographie de françois-auguste biard
François-Auguste Biard, né le 8 octobre 1798 à Lyon et mort aux Plâtreries près de Fontainebleau, le 30 juin 1882, est un peintre de mœurs français.
Bien que destiné par ses parents à l’état ecclésiastique, il se consacra à la peinture et fit ses premières études chez Révoil, qui dirigeait alors l’école lyonnaise. Il se mit ensuite à voyager, et parcourut l’Italie, les îles de la Grèce et le Levant.
À son retour, il exposa au salon de 1818 son premier tableau de genre, les Enfants perdus dans la forêt, que la gravure rendit bientôt populaire, puis il entreprit d’autres voyages dans différentes contrées d’Europe.
En 1838, il prit part à l'expédition dirigée par Paul Gaimard, au Spitzberg et en Laponie, avec sa femme, l'écrivaine Léonie d'Aunet (celle-ci publia le récit de ce voyage en 1954, sous le titre Voyage d'une femme au Spitzberg). Il tira plusieurs tableaux de ce voyage et peignit quatre panneaux à décor nordique pour le Muséum national d'histoire naturelle de Paris[1].
François-Auguste Biard a parfois peint des tableaux qui s'inspirent de la Bible (Sainte Marie-Madeleine, Salon de 1827), de la littérature (Gulliver dans l'ïle des géants, Salon de 1852) ou de l'histoire (Hudson abandonné par son équipage en 1610, Salon de 1852)[1].
Il passa, vers 1858, au Brésil, où il resta deux ans. Il fonda une académie des beaux-arts à Rio de Janeiro et effectua des expéditions dans l'intérieur du pays ; plusieurs toiles évoquent ce voyage.
Depuis le Brésil, Biard partit pour l'Amérique du Nord où il visita plusieurs Etats américains. La toile Comment on voyage en chemin de fer dans l'Amérique du Nord (Salon de 1861) en est un témoignage. Plusieurs toiles évoquent également l'attention qu'il porta à l'esclavagisme[1].
Outre plusieurs médailles (il fut trois fois médaillé au Salon), il reçut en 1838 la croix d’honneur. Si les tableaux que lui a inspiré son voyage au pôle nord ont été l’objet de critiques pour la monotonie de