Biographie de jules valles
La vie des parents de Vallès n’était guère heureuse : ressources aléatoires et faibles, quatre de leurs enfants vont décéder en bas âge ; on imagine très facilement toutes ces difficultés de la vie imprégnant le jeune Jules Vallès et son désir de trouver des échappatoires à cette sombre existence.
La censure le conduit devant les tribunaux et à plusieurs reprises derrière les barreaux. La liberté de la presse fut une bataille pour Vallès; même si elle n‘est jamais acquise d’avance, c’est grâce à des gens comme Vallès qu’elle progressa.
Opposant déterminé au Second Empire, après le soulèvement de la Commune de Paris, en mars 1871, où il est élu du XVéme arrondissement, il siége à la commission de l’Enseignement puis à celle des relations extérieures.
Au moment de l'écrasement de la Commune, lors de la « Semaine Sanglante », il se bat sur les barricades. Le bruit court qu’il a été fusillé mais il est parvenu à s’enfuir jusqu’en Angleterre. En juillet 1872, un tribunal militaire le condamne à mort par contumace.
Vallès connaît neuf années d’exil très éprouvantes sur les plans matériel et moral. Il pense souvent à sa ville natale comme le montrent ses correspondances. Durant cette période il écrit « L’Enfant », « Le Bachelier » et « L’Insurgé ». Cette œuvre passera à la postérité, lue et traduite dans de nombreux pays.
De retour en France après l’amnistie, il relance son journal « le Cri du Peuple ». Il revient au Puy en Velay où il souhaite, dit-il s’installer quatre mois par an. Mais le diabète le ronge et il s’éteint le 14 février 1885.
La dépouille de Jules Vallès est conduite au cimetière du Père Lachaise.