Jean Balladur
Né le 11 mai 1924, Jean Balladur succombe très vite aux arts des lettres et de la philosophie. Il prépare ainsi l'entrée à l'école Normale supérieure en « Hypokhâgne » et en « Khâgne » au Lycée Condorcet à Paris.
Il y rencontre Jean-Paul Sartre, professeur de philosophie en « Khâgne ». Il en devient un de ses élèves préférés, jusqu'à ce que des divergences politiques les séparent. Obligé d'interrompre ses études au cours de l'hiver 1944, il ne les reprendra pas après la guerre. Il choisit de s'adonner aux plaisirs de l'architecture. Sensible aux problèmes sociologiques, il s'étonne que les architectes et urbanistes ne s'y intéressent pas. Il rentre, en octobre 1945, dans l'atelier d'Henri Expert, à l'école des Beaux-arts de Paris. Parallèlement, il suit un stage court dans l'atelier de Le Corbusier. Il crée avec l'accord du Ministre de l'Education Nationale et du Ministre de la Construction, le Centre de Recherche sur l'Urbanisme (C.R.U) qui regroupe professeurs d'université, des géographes spécialistes de la géographie urbaine, des sociologues, des économistes.
Ses principales œuvres
Jean Balladur exerce à titre libéral la fonction d'architecte diplômé par le gouvernement. Il dispose d'un atelier sur Paris ainsi que d'une annexe à La Grande Motte.
Ces opérations d'aménagement sur le littoral méditerranéen à La Grande Motte et à Port Camargue sont aujourd'hui achevées et constituent un des fleurons de l'architecture contemporaine sur le bord de la Méditerranée.
L'inspiration créatrice
Peu de temps avant le début de la conception de La Grande Motte, Jean Balladur a visité près de Mexico, le site de Teotihuacán, où les pyramides du soleil et de la lune reproduisent géométriquement la région montagneuse environnante. C'est dans cette logique que la silhouette de La Grande Motte, sa ligne a été travaillée afin qu'elle s'accorde avec le décor des Cévennes. La Grande Pyramide fait écho au Pic Saint Loup.
La Grande Motte
Les 1ers immeubles