Jean-François MILLET (1814-1875)

Pour découvrir sa vie
Jean-François Millet est un peintre réaliste1 français du XIXème siècle, ayant beaucoup influencé les impressionnistes.
Jean-François Millet naît à Gruchy dans la commune de Gréville, le 4 Octobre 1814. Il est le second d’une fratrie de huit enfants. Ses parents sont paysans et mènent une vie plutôt aisée. Ce peintre a une éducation religieuse mais souple, puisque son oncle, Charles MILLET, est un prêtre lettré. Jean-François Milletpasse son enfance dans la ferme familiale à Gruchy. C’est à l’âge de six ans qu’il entre à l’école. Quelques années plus tard, il commence son catéchisme et apprend le latin. Durant son enfance, Millet n’a que des professeurs religieux jusqu’à l’âge de dix-huit ans où il travaille aux côtés de son père dans les champs et où il poursuit son éducation lui-même par le biais d’ouvrages religieux. En 1833, son père trouve que Millet a un don en peinture, et décide de l’inscrire dans l’atelier de MOUCHEL (1807-1846), un peintre local, à Cherbourg. Cependant, fin Novembre 1835, la mort de son père le contraint à rentrer à la ferme. Toutefois, sa mère et sa grand-mère le poussent à retourner à Cherbourg, cette fois ci, chez LANGLOIS (1803-1845). En 1837, il obtient une bourse à Cherbourg, grâce à son maître, ce qui le mène à l’école des Beaux-arts de Paris, dans l’atelier de Paul DELAROCHE (1797-1856). Cette année-là, à Paris, il est inspiré par des peintres primitifs2 tels que POUSSIN (1594-1665) ou REMBRANDT (1606-1669). Entre 1833 et 1838, Millet ne s’adonne pas à son propre art mais ne fait que reproduire des œuvres de grands maîtres, des portraits ou des scènes mythologiques. En 1839, il quitte l’atelier DELAROCHE.
Millet tente de remporter le prix de Rome en 1838 et en 1839 mais il échoue. En 1839, sa bourse, n’ayant pas été renouvelée, est supprimée. Millet repart donc à Cherbourg. Là-bas, il fait de nombreux portraits et deux d’entre eux sont envoyés au Salon de 1840: