Biographie madame de sevigné
Elle vécut au XVIIe siècle, cette époque où la littérature était un sujet de choix, fort important ; elle fréquenta les salons où grandes dames, gentilshommes et gens de lettres se rencontraient pour tenir des conversations raffinées, écouter ou lire les œuvres nouvelles ; elle y était connue et appréciée pour la vivacité de son esprit, sa curiosité toujours en alerte, son imagination, que l'on retrouve dans ses lettres.
Marie de Rabutin Chantal, marquise de Sévigné, est née le 5 février 1627, au château de Bourbilly, près de Saumur, en Bourgogne.
Son père meurt alors qu'elle n'a que 5 mois; sa mère meurt elle aussi quelques années plus tard; orpheline a 7 ans, elle est alors élevée sous la tutelle de son oncle, Mr de Coulanges, qui veille sur son éducation avec bonté et grand soin.
En 1644, elle épouse Henri, marquis de Sévigné, de l'une des plus anciennes maisons de Bretagne; mais en 1651, le marquis est tué dans un duel par le chevalier d'Albret.
Veuve à 25 ans, elle se consacre totalement à l'éducation de son fils et de sa fille.
Elle est liée d'amitié avec les personnages les plus distingués de son temps, fréquente les salons dont celui de l'Hôtel de Rambouillet, est appréciée pour son bon goût, la grâce de son esprit.
Sa fille ayant épousé le lieutenant général comte de Grignan doit le suivre dans son commandement de Provence; la séparation est très dure pour Mme de Sévigné qui entretient alors avec elle une correspondance régulière.
Dans ces lettres, Mme de Sévigné raconte tous les événements qui se passaient à la cour comme à la ville, mais aussi à la campagne où elle se retire souvent au château des Rochers près de Vitré en Bretagne, dans les stations thermales où elle se rend pour se reposer. Cette correspondance n'est interrompue que par les 3 voyages que la marquise fait à Grignan chez sa fille.
C'est pendant son 3e séjour à Grignan durant lequel elle a soigné sa fille