Biographie rimbaud
1854 Naissance, le 20 octobre, de Jean-Arthur Rimbaud à Charleville. Son père est officier (il quittera le foyer conjugal sans doute vers 1860) ; sa mère, Vitalie Cuif, manifestera très vite une pesante autorité sur ses quatre enfants.
1862 Rimbaud entre comme externe à l’institution Rossat, à Charleville.
1865 Élève de 6e au collège de Charleville dès octobre, il saute la classe de 5e et entre directement en 4e (1866).
1869 Premiers vers (« Les Étrennes des orphelins »). Le collégien, virtuose en vers latins, obtient le premier prix au Concours académique avec « Jugurtha ».
1870 Rimbaud, en rhétorique, a pour professeur Georges Izambard qui lui fait découvrir la poésie moderne. Le 24 mai, il écrit à Théodore de Banville pour lui envoyer des vers (dont « Soleil et chair »). Parti de Charleville le 29 août, il est arrêté le 31 à la gare du Nord (il a voyagé sans billet). Reconduit chez lui par Izambard, il repart le 7 octobre jusqu’à Douai (il compose : « La Maline », « Au Cabaret-Vert », « Ma bohème »). Sa mère le fait ramener à Charleville, bombardée à la fin de l’année par les Prussiens.
1871 Le 25 février, troisième fugue ; Rimbaud prend le train pour Paris où il reste quinze jours à errer dans les rues. Il regagne Charleville à pied à travers les lignes ennemies. Il compose « Oraison du soir » et envoie, le 13 mai, à Izambard une lettre où il expose ses idées poétiques. Le surlendemain, il adresse la même lettre, plus détaillée, à Paul Demeny (lettre dite du Voyant). À la fin septembre, il rejoint Verlaine à Paris (il lui a écrit en été). Il a composé « Ce qu’on dit au poète à propos de fleurs » et surtout « Le Bateau ivre ».
1872 A Paris, Rimbaud fréquente Jean Richepin, Forain et surtout Verlaine (réunions des Vilains Bonshommes). En mars, il regagne les Ardennes, jusqu’à la fin du mois de mai. Il écrit « Mémoire », « Michel et Christine », « Larme », « La Rivière de Cassis », « Comédie de la soif