Biographie victor hugo
En disant de lui-même : « Je suis fils de ce siècle », V. Hugo ne pouvait mieux se définir.
En effet, il en occupe par sa longévité presque toute l’étendue et en exprime toutes les tendances, il le forme à son image.
I) L’enfance et les premiers succès.
Père : Léopold Hugo, officier.
Ses parents divorcent : il vit avec sa mère à Paris.
Mère : royaliste (V .Hugo est royaliste au début de sa carrière).
Il est très vite attiré par la poésie.
Très rapidement, il est célébré par le monde littéraire comme un prodige. Il fonde avec ses deux frères en 1819 un journal, le Conservateur littéraire, dont il écrit à lui seul plus de la moitié des textes.
Ses goûts vont alors à une poésie volontiers conservatrice ; mais très vite l’intérêt pour le théâtre, et en particulier le mélodrame, la lecture des romans historiques , ainsi que les « romans noirs », l’amitié avec Charles Nodier ouvrent son inspiration à l’imaginaire et au fantastique. C’est à cette veine qu’appartiennent les premiers romans : Han d’Islande et Bug-Jargal.
Deux expériences vont aussi lui découvrir de mystérieux domaines : ceux des profondeurs de l’esprit lorsque son frère Eugène doit être interné pour troubles mentaux. Ceux du cœur, également, à vingt ans, très amoureux, il épouse Adèle Foucher, qui sera la mère de ses cinq enfants.
A vingt-trois ans, il reçoit la Légion d’honneur.
II) Le chef de l’école romantique.
Comment expliquer que ce jeune homme rangé, fidèle à son roi, devienne le chef de file d’une jeunesse remuante et bientôt révolutionnaire ? Ce n’est pas par l’engagement politique que Hugo s’est acquis cette réputation mais par des appels à la liberté de l’art. Il a rassemblé autour de lui les jeunes écrivains (le « Cénacle »), défini un nouvel art dramatique dans la préface de Cromwell, étonné par la virtuosité de sa versification dans Les Orientales, et pris bien des libertés avec les conventions artistiques. Il s’est lancé dans la bataille entre