Voltaire

François Marie Arouet, dit Voltaire, est un philosophe et écrivain français du XVIIIème siècle né le 21 novembre 1694 et mort le 30 mai 1778 à Paris, à l’âge de 84 ans. Il est connu comme le plus grand auteur tragique du XVIIIème siècle grâce à ses tragédies qui l’ont rapidement rendu célèbre. Adulé à son époque, devenu populaire au fil du temps, c’est pourtant un écrivain souvent détesté (ayant même un « hideux sourire » selon Musset) qui est non seulement poursuivi par l’Etat, mais en plus exilé. Pour cause ; il lutte avec acharnement contre l’ « Infâme », nom qu’il donne alors à l’Eglise Catholique.

Voltaire est le fils de François Arouet, notaire royal au Châtelet. Né dans une famille alors bourgeoise, il n’apprécie cependant pas son milieu de vie et prétendra même plus tard être le fils du poète Monsieur de Rochebrune. Sa mère décède lorsqu’il avait 7 ans, et il est alors guidé par son père. Il fait ses études chez les jésuites à Louis-le-Grand, puis des études de droit finalement avortées, car cela le mène à un métier qui ne lui plaît pas. Le jeune homme côtoie la haute société et les salons littéraires, aussi fréquente-t-il les milieux philosophiques libertins. Il se lance dans la poésie, notamment la poésie satirique. Néanmoins, ce n’est pas une réussite : il échoue à un concours de poésie organisé par L’Académie Française. En 1719, François Marie Arouet se voile derrière le nom de Voltaire, anagramme de ‘‘Arouet le Jeune’’, puis se lance dans la profession d’homme de lettres.
Sa carrière débute alors avec ses tragédies Œdipe (1718), et La Henriade (1723) qui plaisent à la cour. Mais, Voltaire est emprisonné à la Bastille après une dispute avec le chevalier Rohan en 1726. Plus tard, Voltaire est exilé en Angleterre jusqu’en 1728 ; néanmoins, là-bas, il découvre la monarchie constitutionnelle et la liberté de penser, détails qui échappent aux institutions françaises du XVIIIème siècle et qui attirent l’audacieux écrivain. Dès lors, l’homme