La France a confirmé des engagements communautaires au travers de la Directive européenne 2001/77 spécifiant, entre autres, qu’une certaine production de l’électricité verte devait atteindre 21%. Un engagement difficile à honorer puisqu’en 2006, la quantité des énergies renouvelables électriques ne dépassait pas 12%. L’énergie électrique produite cette année-là l’a été à 91 % depuis des centrales hydrauliques, à 3 % grâce à l’éolien, à 2% en utilisant le bois et en moindre quantité à l’aide de l’énergie solaire. Malgré tout, l’Hexagone est le meilleur élève européen puisque premier producteur d'électricité renouvelable. Désireux de s’engager plus concrètement dans l’exploitation de la biomasse, le gouvernement a fixé un nouveau tarif afin de rentabiliser la production d'électricité en usant de cette énergie renouvelable : le tarif d'achat est passé du simple au triple. Annonce faite en Alsace il y a quelques mois par le président de la république qui envisage le développement de la cogénération, un principe de production permettant d’obtenir à la fois de l’électricité et de la chaleur et ce à partir de la biomasse. La filière professionnelle a salué cette annonce, bénéfique pour leur avenir.

Le Grenelle Environnement a du bon
La biomasse fait partie des nombreux objectifs à atteindre avec le Grenelle Environnement. Preuve en est, l’annonce pleine de satisfaction du ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer concernant la réussite de l’appel d’offres « Biomasse 3 » qui envisage d’installer des centrales biomasse pour la production d’électricité d’ici 3 ans. Parmi les ressources dont dispose la France pour y parvenir, ses nombreux hectares de forêt et ses déchets. Qui dit exploitation du bois, dit aussi plus de moyens à la filière bois, manquant d’organisation malgré un réel potentiel. 22 projets de centrales sont envisagés dans 11 régions afin de produire électricité mais aussi chaleur.
L’électricité mise au point par ces