biomol
Les travaux de Griffith (1928)
Expérience
1
Pneumocoques de type S
(virulents)
Mort de la souris par pneumonie
Bactéries S vivantes dans le sang
Expérience
2
Pneumocoques de type R
(non virulents)
Survie de la souris
Bactéries R vivantes dans le sang
Expérience
3
Pneumocoques de type S
« tués » par la chaleur
Survie de la souris
Bactéries S mortes dans le sang
Expérience
4
Pneumocoques de type S
« tués » par la chaleur
ET
Pneumocoques de type R
Mort de la souris par pneumonie
Bactéries S vivantes dans le sang
Griffith proposa qu’un facteur de virulence a été transmis des bactéries S aux bactéries R ; il a appelé ce facteur le « principe transformant ».
Les travaux d’Avery, Mac Leod et Mac Carthy (1944)
Expérience
1
Pneumocoques de type R
ET
Protéines extraites des
Pneumocoques de type S
Survie de la souris
Bactéries R vivantes dans le sang
Expérience
2
Pneumocoques de type R
ET
Sucres extraits des
Pneumocoques de type S
Survie de la souris
Bactéries R vivantes dans le sang
Expérience
3
Pneumocoques de type R
ET
ARN extrait des Pneumocoques de type S
Survie de la souris
Bactéries R vivantes dans le sang
Expérience
4
Pneumocoques de type R
ET
ADN extrait des Pneumocoques de type S
Mort de la souris par pneumonie
Bactéries S vivantes dans le sang
Seul l’ADN est capable d’induire une transformation des bactéries R en bactéries S. Avery et son équipe en ont conclu que la nature chimique du matériel génétique est l’ADN.
Ce résultat fut par la suite étendu à l’ensemble du monde vivant (travaux de Hershey et Chase).
Les travaux de Watson et Crick (1953)
En 1869, l’allemand Miescher isole, à partir de noyaux cellulaires, une molécule qu’il appelle la « nucléine ». Cette molécule s’avèrera plus tard être la molécule d’ADN. Dès les années 1940, on sait que, quelque soit l’origine animale, végétale ou