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La licorne
Dès l’entrée dans la Rotonde, le regard est attiré par un animal aux formes étranges, la Licorne. En position première, elle semble pousser vers le fond de la galerie tous les animaux de cette paroi.
Cette figure possède des lignes ondoyantes qui laisseraient à penser que l’on est en présence d’un félin. Une tête carrée, un garrot très saillant, un ventre dilaté, des pattes robustes, inciterait à abonder dans ce sens. Toutefois, deux cornes rectilignes prolongent d’un tiers l’emprise de cette figure, segments anatomiques qui invitent à ranger cet animal dans la catégorie des animaux fantastiques. De multiples interprétations ont été proposées, mais aucune n’est actuellement satisfaisante.
Frise des cheveux noirs
À l’avant de la Licorne, une frise de huit chevaux noirs se déploie sur une longueur de 9 m en direction du fond de la cavité. Ces chevaux, complets, partiels, voire limités à un seul segment anatomique, semblent se déplacer sur une même ligne de sol, matérialisée à la fois par le changement de teinte du support et par le retour de paroi créé par la banquette. La technique de réalisation est identique pour l'ensemble de la frise : soufflé et pochoir.
Le premier cheval devait être complet. Suite à une dégradation du support, une large écaille s’est détachée de la paroi emportant une partie de la peinture. Sur cette plaque de desquamation, déposée actuellement au pied du panneau, on retrouve les contours de la tête et de l’encolure. Autre cheval complet, le quatrième cheval, au centre de la frise, est représenté en extension, seuls les membres postérieurs reposant sur la ligne de sol imaginaire. Son encolure, massive, contraste avec sa tête, réduite. L’aspect pommelé de la robe est dû à la conservation différentielle des pigments, meilleure dans les concavités que sur les aspérités de la roche. Plusieurs chevaux sont incomplets, limités à l'avant-train (deuxième cheval), à la tête, l'encolure et l'amorce du