Blabla
La conscience est un état d'esprit qui se présente comme un savoir, une connaissance. Elle se caractérise par le savoir, la certitude d'une existence ; la nôtre ou celle du monde entier. Est consciente toute personne ayant compris qu'elle existe et qu'elle fait partie de ce monde. Elle peut donc être étudiée sous différentes formes, en interactions avec différents éléments. Nous pouvons étudier la conscience en tant que connaissance de soi-même. Mais nous pouvons aussi l'étudier en tant que reconnaissance de la réalité. Mais est-ce qu'avoir conscience de la réalité, du monde complexe qui nous entoure, ne provoque pas chez l'Homme un certain pessimisme ? On parle alors de lucidité. Est-ce que la lucidité n'est-elle pas une contrainte au bonheur ? Ne sommes-nous pas plus heureux dans l'illusion ? Descartes aussi dans son Discours de la méthode fait une découverte : celle que, comme l'homme pense « Cogito ergo sum », il est amené à prendre conscience de son existence et que ses actes ne peuvent qu'être assumés, ce qui prive l'Homme du confort de l'insouciance et de l'irresponsabilité. En effet, la lucidité est une réflexion intellectuelle amenée par la conscience. Il nous faut penser et comprendre le sens de la vie pour être lucide. C'est pourquoi cela revient à être conscient. Mais comme toute chose, la clairvoyance n'est pas sans effets. Nous ne sortons pas indemne de l’expérience de la connaissance puisque celle-ci abouti à une prise de conscience de soi, qui engendre la réflexion sur de nombreuses questions existentielles : Qui suis-je vraiment ? Suis-je vraiment une partie de ce monde ? La nature humaine se retrouve alors bouleversée et au centre de l'étude. Cette idée est défendue par de nombreux philosophes, comme Schopenhauer, qui affirme que l'homme par sa connaissance juste et donc sa lucidité , affronte le monde complexe et cruel, ce qui peut être traduit par un défaitisme. Pour répondre à cette interrogation,