blabla
Bien que Villiers de L'Isle-Adam n'ait écrit qu'un petit nombre de récits fantastiques, cette nouvelle compte parmi les plus appréciées du genre. Elle figure en effet dans la plupart des anthologies dédiées à la littérature fantastique, et les théoriciens l'ont tous évoquée dans leurs travaux.
Sommaire [masquer]
1 Résumé
2 Le fantastique dans Véra : deux lectures
3 Postérité
4 Notes et références
5 Voir aussi
Résumé[modifier | modifier le code]
Un soir d'automne à Paris devant un vaste hôtel seigneurial. Un homme âgé d'une trentaine d'années, le comte d'Athol, en deuil, au visage pâle, monte les escaliers blancs qui conduisent à sa chambre. Le matin-même, il y a déposé sa jeune épouse, Véra, dans un cercueil. Après l'affreuse cérémonie, le comte s'enferme seul dans le mausolée avec sa femme. À sa sortie du caveau et après avoir fermé la porte, il arrache de la serrure une clef en argent, puis la jette à l'intérieur du tombeau, pour s'assurer de ne plus jamais y revenir.
Le Comte n'imagine toujours pas que sa femme soit morte, et vit depuis l'événement fatal dans un rêve halluciné, en l'imaginant toujours à ses côtés. Pendant une année entière, il la croit encore vivante. Mais le soir de l'anniversaire de sa mort, le comte d'Athol est comme frappé d'une réminiscence fatale ; un objet brillant tombe du lit : la clef du tombeau.
Le fantastique dans Véra : deux lectures[modifier | modifier le code]
Le narrateur n'est pas le héros, il raconte ainsi l'histoire avec du recul par rapport aux événements fantastiques. Le comte d'Athol, lui, ne trouve rien de surnaturel au retour de sa femme.
Selon la théorie de Tzvetan Todorov1, le lecteur doit hésiter entre la folie du comte d'Athol (explication rationnelle) et l'existence d'une vie après la mort (phénomène surnaturel). Le fantastique