Blame de francais
En arrivant dans la prison qui l’accueillera pendant un an, il trouve que les murs de sa cellule sont d’une couleur noire avec des tâches de moisissure. Les barreaux sont rouillés et les douches pleines de graisse comme si on ne les avait pas lavées depuis plusieurs mois. Dans l’entrée de la prison, des gardes surveillent toutes les allées et venues des prisonniers. S’il y a le moindre problème, les gardes se précipitent et ils séparent les fauteurs de troubles.
Quand de nouveaux prisonniers arrivent, un camion avec des grilles aux fenêtres s’arrête dans le milieu de la cour et les gardes font une haie d’honneur (comme si aller en prison était plaisant), tout cela afin de conduire les détenus dans leurs cellules. Les parloirs sont sales et sans aucune intimité, un tabouret bancal pour s’asseoir et très peu de temps pour parler à ses proches à travers une vitre opaque qui déforme les têtes des proches.
L’un des gardes qui surveillent devant ma cellule travaille tous les après-midis et il part vers vingt heures quinze pour rentrer chez lui. Il a une tête de pirate, avec une grande cicatrice sur la joue. C’est un homme dépressif qui fume deux paquets de cigarettes par jour. Accrochés à la ceinture de son pantalon, trop petit et mal coupé, on remarque une matraque, un pistolet et des menottes. Il me fait penser à un guignol ! Provocant, il mange un croissant à seize heures tout en passant devant nous pour nous énerver. Il est obèse ; son ventre déborde sur sa ceinture et tremble quand il marche.
Thomas LOWE
2nde 1
Eloge
Dans un magnifique bureau situé dans une tour du quartier de La Défense se trouve un homme ordonné, habillé avec classe et élégance.
Son bureau est très bien rangé et d’une rare propreté. Chaque objet a sa place et les crayons à papier sont toujours taillés. Tout le monde rêverait d’avoir un bureau aussi bien agencé. De plus il y règne un calme absolu et une odeur fort agréable parfume la pièce.
C’est une personne qui consacre sa