Notre société connaît une crise où l’individualisme règne en maître, et au sein de laquelle l’homme ne peut s’empêcher de ressentir un vide et une solitude au goût amer, un vide qu’il tente de combler solitairement à travers une société de plaisirs et de consommation, une consommation qui dépend toutefois de nos moyens !

Les éléments néfastes de l’individualisme se retrouvent principalement dans l’indifférence de l’autre, l’irresponsabilité, l’insécurité, les incivilités, l’irrespect, le régime de l’enfant roi, l’usage de drogues, le divorce, et bien d’autres choses encore.
La liberté individuelle que l’homme a tant convoité, devient désormais son pire ennemie, faute d’avoir été dosée et comprise. L’individualisme se retrouve dans la vie collective. L’appât du pouvoir dans la vie politique en est un exemple frappant, mais nous pourrions citer également le culte du beau, de la forme, de la santé, un culte que la publicité, dans notre société de consommation, ne cesse de se préoccuper. Les impératifs de la recherche des avantages matériels peuvent réellement entraîner l’individu dans les griffes de l’obsession, et le plonger ainsi dans les mauvais aspects de l’individualisme. L’homme se replie sur lui-même, il se protège d’un univers extérieur qu’il ne cerne plus, et qui le plonge dans un brouillard épais de doutes et de peur et ce renfermement débouche inéluctablement sur le culte du « soi » et l’isolement.
En dépit du progrès technique croissant des moyens de communication, les gens n’arrivent plus à se parler, à se rencontrer. Echanger quelques mots, parler de la pluie et du beau temps, mais quelle idée ! il est plus commode de baisser la tête, d’avoir les yeux dans le vague en écoutant la musique avec les écouteurs dans les oreilles, d’avoir les yeux rivés sur son portable ou sa tablette, voyons !… et donc là si vous posez une question, vous dérangez automatiquement la personne dans son plaisir, pas de place pour la communication, elle ne vous écoute