Bonheur

990 mots 4 pages
1) Le bonheur, souverain bien
- Le bonheur est, en effet, ce que tous les hommes désirent. Il est recherché comme une fin absolue et non relative. Si chaque activité particulière tend vers quelque bien (la médecine vers la santé, l’art financier vers la richesse, etc.), ces biens ne sont pas poursuivis pour eux-mêmes, mais seulement comme des moyens en vue d’une fin plus haute qui est le bonheur. Le bonheur est donc le souverain bien, en ce sens que toutes les fins particulières se subordonnent à cette fin suprême qui est recherchée pour elle-même : en clair, nous désirons être heureux pour être heureux.
- Or, s’il y a convergence sur le nom du bonheur, il y a toutefois divergence concernant sa nature. Aristote recense les objets de désir possibles et définit sur cette base trois grands types de vie : la vie de jouissance, la vie politique, la vie contemplative.
2) Les différents genres de vie
1. La vie de jouissance
- Elle est celle qui est particulièrement prisée par la foule. Attrait des plaisirs du corps, des jouissances matérielles et sensibles. Le plaisir est-il alors la fin ultime du désir ?
- D’abord, toute activité sensible ou intelligible s’accompagne de plaisir lorsqu’elle s’exerce dans des conditions favorables. Or, la foule qui aspire à une vie de jouissance ne vise pas les plaisirs raffinés de l’intellect. Chaque être vivant a une vertu propre, l’excellence pour chacun consiste à remplir au mieux la fonction qui convient à sa nature. Une vie sensitive, au sens du vulgaire, ne nous distingue en rien des bêtes qui éprouvent comme nous les sensations de plaisir et de peine. Une pure vie de jouissance convient plutôt à des bêtes qu’à des hommes.
- Ensuite, le plaisir n’est pas, selon Aristote, la fin dernière de nos activités, mais une fin surajoutée qui les couronne lorsqu’elles sont menées à bien : l’acte de voir, par exemple, lorsqu’il unit une vue parfaite et un objet parfait, produit une jouissance esthétique. Mais l’acte pourrait très biens

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