rs tantôt égaux, tantôt inférieurs par leurs origines » (allusion à Charles le Gros (887) et à Charles le Simple (922)). En bref, si leprétendant est un Carolingien, mais manque de virtus le trône doit revenir à quelqu'un de plus illustre. Ilc'est-à-dire la tripartition de la société selon les fonctions de chacun : les oratores (ceux qui prient, les moines, les prêtres), les pugnatores ou bellatores (ceux qui combattent, à peine 1 à 2% de lapopulation) et les laboratores (ceux qui travaillent ou, plus précisément, qui labourent la terre, l'immense majorité des paysans). Adalbéron de Reims se démarque de l'opinion de son temps en refusant larègle de l'hérédité royale. Ceci va à l'encontre de l'interdiction pontificale qui affirme « d'oser jamais élire à l'avenir un roi d'autres reins » que ceux des Carolingiens. L'archevêque sait aussique par deux fois, les papes du Xe siècle ont soutenu le carolingien Louis IV contre Hugues le Grand. La thèse d'Adalbéron est la suivante : « Des empereurs de race illustre furent déposés à cause deleur absence de vertu (virtus), ils eurent des successeurs tantôt égaux, tantôc'est-à-dire la tripartition de la société selon les fonctions de chacun : les oratores (ceux qui prient, les moines, les prêtres), les pugnatores ou bellatores (ceux qui combattent, à peine 1 à 2% de lapopulation) et les laboratores (ceux qui travaillent ou, plus précisément, qui labourent la terre, l'immense majorité des paysans). Adalbéron de Reims se démarque de l'opinion de son temps en refusant larègle de l'hérédité royale. Ceci va à l'encontre de l'interdiction pontificale qui affirme « d'oser jamais élire à l'avenir un roi d'autres reins » que ceux des Carolingiens. L'archevêque sait aussique par deux fois, les papes du Xe siècle ont soutenu le carolingien Louis IV contre Hugues le Grand. La thèse d'Adalbéron est la suivante : « Des empereurs de race illustre furent déposés à cause deleur absence de vertu (virtus), ils eurent des successeurs tantôt égaux,