Bonne Pratique Agricole
Pour le cas de Madagascar, le secteur agricole est un secteur clé dans la mise en œuvre d’un développement durable. Il est évident que des mesures doivent être prises compte tenu de la préoccupation générale que suscitent les aspects biologiques, écologiques, économiques et sociaux de la durabilité des systèmes actuels de production agricole. La technologie, l’innovation et la mécanisation ont permis d’obtenir d’énormes gains de productivité et d’efficacité mais à un coût certain pour l’environnement.
En matière de lutte phytosanitaire, les agriculteurs malgaches sont confrontés à de nombreux problèmes à savoir l’application pratique des différentes luttes phytosanitaires.
Ainsi, le concept de Bonne pratique agricole a été mis en œuvre, en outre principales luttes alternatives et les luttes chimiques tout en considérant les paramètres qui s’y afférent
Alors, comment cette bonne pratique agricole peut elle se manifester vis-àvis des conditions existantes à Madagascar ?
Pour mieux cerner, nous allons analyser un à un tous ces paramètres en question. II-GENERALITES
La notion de bonne pratique agricole (BPA) a été donnée en 1967 par la réunion conjointe de la Fao et de l’OMS dans le cadre des déterminations des normes pour les résidus de produits agropharmaceutiques et implique plusieurs éléments relatifs à leur utilisation.
II. 1. Définitions
- Les bonnes pratiques agricoles (BPA) constituent un ensemble de règles à respecter dans la mise en œuvre des plantations et la gestion des cultures. Elles ont été instaurées de façon à optimiser la production agricole, tout en réduisant
le plus possible les risques liés à ces pratiques, tant vis-à-vis de l’homme que visà-vis de l’environnement. En matière de protection des plantes, on peut également les nommer « bonnes pratiques phytosanitaires (BPP) ».
-Les BPA en matière d’utilisation des produits agropharmaceutique sont l’emploi officiellement recommandé ou autorisé de