Boris vian le déserteur
Ce texte antimilitariste à été mis en musique par Harold Berg et interprété par quelques artistes dont Boris Vian lui même.
Ce poème est composé de douze quatrains dont chaque vers sont des mètres pairs en hexasyllabes. Les rimes sont de formes embrassés. Le premier et le dernier vers de chaque strophe sont composées de rimes masculines et pauvres alors que les autres sont féminines et suffisante voir riche.
Les seuls vers n'appliquant pas ces règles sont les premiers et les derniers des strophes V et IX:
"né"/"enfants" et "vie"/"chemins" Boris Vian met en situation un homme à qui on a ordonné la mobilisation. Etant contre, il écrit une lettre à "Monsieur le Président", lui expliquant pourquoi il ne participera pas à la guerre et qu'il désertera.
Les deux premières strophes servent ainsi à mettre en place le contexte.
Alors que les strophes III, V, VI et VII comportent les raisons pour lesquels il refuse de faire la guerre: Premièrement, il refuse de tuer (v 11-12) :
"Je ne suis pas sur terre Pour tuer des pauvres gens" Deuxièmement, la guerre lui à déjà causé de nombreux traumatismes tel que le deuil (v 18-19-21) :
"J'ai vu mourir mon père"
"Ma mère a tant souffert Elle est dedans sa tombe" l'absence (v 19-20-26) : "J'ai vu partir mes frères,/Et pleurer mes enfants "/"On m'a volé ma femme"
Les conditions de vie (v 25-27-28) : "Quand j'étais prisonnier"/"On m'a volé mon âme/Et tout mon cher passé"
Il dénonce par sa propre expérience, les horreur de la guerre