Bousille
Dans la pièce, la famille Grenon essaye de garder sa bonne réputation en sauvant Aimé Grenon, coupable d’un crime. Bousille, le seul témoin, est victime d’intimidation de la part de deux hommes de la famille, car ses connaissances pourraient mettre en question la liberté d’Aimé. Le thème de l’intimidation est très bien illustré, car toujours lorsque Bousille doit témoigner, on ressent la pression que la famille lui pose sur les épaules, par crainte qu’il ne dise des choses compromettantes.
Le jeu de Marc-André Coallier fait ressortir toutes les facettes de son personnage: innocent, crédule, simple et naïf. C’est ce que je retiendrai toujours de Bousille, en pensant a l’œuvre de Gratien Gélina. Par exemple, lorsque Phil et Henri le torturent, nous pouvons voir l’inquiétude et la terreur à travers sa naïveté. Aussi, ses propos légèrement puérils prennent place lorsqu’il pense à son chien adoré.
J’avais hâte de voir la pièce, malgré l’obligation que j’en avais en tant qu’élève, pour mettre un visage sur les noms des personnages mentionnés dans le résumé et voir le dénouement.
Cette pièce a un rythme légèrement lent, car il question de la psychologie de Bousille. On ressent d’avantage la lenteur de la pièce, lors de la discussion menaçante que ce dernier a eue avec les deux hommes, qui représente une épreuve difficile pour son moral.
L’éclairage nous permet de voir les moments de tension de la pièce. Par