BOV2 BRYOPHYTES
La position des Bryophytes est donc discutée. Leur cormus est incomplet car tjrs dépourvu de racines. Le fait que les caractères primitifs concernent surtout l’appareil végétatif et que la reproduction soit plutôt évoluée fait penser à un phénomène de régression. Elles ont vraisemblablement la morphologie des premières plantes qui conquirent le milieu terrestre.
Elles comptent environ 25000 sp et sont connues dès le Silurien. Les Bryales Ce sont les “mousses” au sens classique.
Exemple de la morphologie du Brium sp. : pousse du sommet (initiale apicale) et meurt du pied. Les rhizoïdes sont pluricellulaires mais n’ont pas de tissus conducteurs différenciés.
Les feuilles (sensu stricto phillidées) n’ont ni nervures ni stomates vrais et les tiges absorbent également de l’eau. Dans la tige, il existe qlq cellules spécialisées, les hydroïdes (internes) et les leptoïdes
(externes, équivalents des tubes criblés). Les mousses n’ont pas les enzymes pour la synthèse de la lignine. Comme elles n’ont pas de systèmes vasculaires, elles doivent donc rester petites. Quand il y a ramification, cela se fait sous une feuille (différence fondamentale par rapport aux trachéophytes). La reproduction du Polytrichum: les gamétophytes, pieds mâles et pieds femelles Polytrichum formosum est une sp dioïque (rq. il existe qlq sp monoïques). Au printemps apparaissent des corbeilles.
Corbeilles mâles : phyllidies périgoniales, paraphyses et anthéridies (pédicelle, paroi unistrate, mucilage sur les parois des cellules internes et