Breton

5429 mots 22 pages
Biographie [modifier]
De la tentative d’un coup d’État poétique au Premier manifeste (1924) [modifier]
Fils unique d’une famille de la petite bourgeoisie catholique dont la mère impose une éducation rigide, André Breton passe une enfance sans histoire à Pantin (Seine-St-Denis)[1], dans la banlieue nord-est de Paris.
Premières rencontres décisives : Valéry, Apollinaire, Vaché [modifier]
Au collège Chaptal, il suit une scolarité « moderne » (sans latin ni grec[2]), se fait remarquer par son professeur de rhétorique qui lui fait découvrir Charles Baudelaire et Joris-Karl Huysmans, et par son professeur de philosophie qui lui oppose le positivisme ("Ordre et progrès") aux pensées hégéliennes ("Liberté de la conscience de soi") qu’affectionne le jeune homme[3]. Il se lie d’amitié avec Théodore Fraenkel et René Hilsum qui publie ses premiers poèmes dans la revue littéraire du collège. Au dépit de ses parents qui le voyaient ingénieur, Breton entre en classe préparatoire au PCN[4] avec Fraenkel.
Au début de 1914, il adresse quelques poèmes à la manière de Stéphane Mallarmé, à la revue La Phalange que dirige le poète symboliste Jean Royère. Ce dernier les publie et met Breton en relation avec Paul Valéry. À la déclaration de guerre, le 3 août, il est avec ses parents à Lorient (Morbihan). Il a pour seul livre un recueil de poèmes d’Arthur Rimbaud qu’il connait mal. Jugeant sa poésie si « accordée aux circonstances », il reproche à son ami Fraenkel sa tiédeur devant « une œuvre aussi considérable ». Pour sa part, il proclame « l’infériorité artistique profonde de l’œuvre réaliste sur l’autre[5]. » Déclaré « bon pour le service » en janvier 1915, Breton est envoyé à Pontivy, dans l’artillerie, pour faire ses classes dans ce qu'il devrait plus tard décrire comme « un cloaque de sang, de sottise et de boue[6]. » La lecture d'articles d'intellectuels renommés comme Maurice Barrès ou Henri Bergson, le conforte dans son dégoût du nationalisme ambiant. Il est ensuite affecté

en relation

  • Brez
    2302 mots | 10 pages
  • david le breton
    673 mots | 3 pages
  • Bretagne
    353 mots | 2 pages
  • Bruegel
    544 mots | 3 pages
  • Brice
    260 mots | 2 pages
  • Brenghel
    946 mots | 4 pages
  • Brahmanes
    856 mots | 4 pages
  • Brest
    1489 mots | 6 pages
  • Brice
    8157 mots | 33 pages
  • Bretagne
    315 mots | 2 pages
  • Bretagne
    279 mots | 2 pages
  • Breton
    495 mots | 2 pages
  • La Bretagne
    399 mots | 2 pages
  • Anthologie amour/amitié
    2668 mots | 11 pages
  • Bres
    934 mots | 4 pages