Britannicus
Travail d’Écriture et littérature
Présenté à
Marie-Hélène Leduc
Par
Sabrina Joncas-Rochefort
Le 8 octobre 2013
Le roi de France Louis XIV fut un roi très influent au 17e siècle. Étant le plus grand mécène de son époque, il a eu une très grande influence sur les arts du temps de son règne. Les œuvres d’art qu’il commandait prônaient la raison, la mesure, l’ordre et, bien entendu, le modèle de l’honnête homme. Ce courant, qui émerge par ce mécénat et qui sera nommé par la suite classicisme, était codifié et les œuvres s’inspiraient des anciens. Elles avaient pour but une morale brutale dans le but de rendre l’homme meilleur en l’instruisant sur les dangers de la passion. Au théâtre, la tragédie était particulièrement appréciée et codifiée. Les pièces jouées selon la règle des trois unités mettaient en scène des personnages illustres prient avec un destin tragique, démontrant le contre-exemple à ne pas suivre. Jean Racine, célèbre tragédien français, avait une vision fataliste de monde et enseignait que la passion était une fatalité dans ses œuvres dramatiques. Dans Britannicus, pièce de Jean Racine joué pour la première fois en 1669, les protagonistes sont les actants représentatifs de la tragédie classique du 17e siècle. Deux personnages importants de la pièce ont participé à la tragédie par ce qu’ils font et par ce qu’ils sont. Le premier paragraphe brossera le portait de Britannicus, alors que le deuxième paragraphe analysera Agrippine en profondeur.
D’une part, Britannicus, fils de Claudius, est l’amant de Junie, une princesse. Par l’union d’Agrippine à son père, il est le demi-frère de l’empereur actuel, Néron, qui a prit sa place sur le trône. Il est également son plus grand rival politique et amoureux. Britannicus entretient une très grande passion pour Junie. Lors d’une discussion entre Narcisse et César, ce premier dit : « Seigneur, l’amour