Bruges-la-morte analyse
Dans le cadre du cours de français, nous avons dû lire le roman Bruges-la-Morte de Georges Rodenbach.
Cet auteur est né le 16 juillet 1855 à Tournai. Il est donc Belge mais il a des origines allemandes. En 1877, il publie son premier recueil de vers, Le Foyer et les Champs. Il décède le 25 décembre 1898 à Paris. Il était un grand poète et romancier symboliste belge de la fin du XIXe siècle.
Dans son roman Bruges-la-Morte, il nous offre une vision embrumée d'un homme, Hugues Viane, qui, ne pouvant supporter la mort de sa femme, va se rendre à Bruges ville qui lui permettra de rester dans son deuil et dans son état d'esprit. Un jour où il marchait dans la rue il croise Jane, une femme qui ressemble trait pour trait à sa femme à tel point qu'il la prend pour une réincarnation de son épouse. Après avoir fait sa connaissance, Jane Scott deviendra sa maîtresse. A mesure que le temps passe Hugues, essayant à tout pris de superposer l'image de sa femme à celle de Jane, remarque toutes les différences entre elles. Et lorsque celle-ci ira jusqu'à toucher aux cheveux de sa femme, cette précieuse relique que Hugues conservait dans un coffret de verre, et à se moquer de lui, celui-ci va commettre quelque chose qui va lui changer encore sa vie.
Ce roman est donc symboliste grâce aux nombreuses caractéristiques du symbolisme qui y sont présentes.
Premièrement, c’est l’univers maladif. Cette caractéristique est marquante et est bien présente du début jusqu’à la fin du livre. Effectivement, Hugues s’est retiré après la mort de sa femme à Bruges, ville décrite comme morte, triste, mélancolique et grise dans le bouquin. Il pensait que cette ville lui aiderait à faire son deuil mais sans effets. Il s’enferme la plupart du temps dans sa chambre, seul. Cela montre le poids de l’univers maladif qu’il y a dans le roman. Voici un passage à la page 70 de l’édition Flammarion qui illustre bien cet univers maussade : « Une impression mortuaire émanait des logis clos,