Bruges, l’opulence d’une ville flamande.
Les nouveaux bourgeois, cherchant à se libérer de l’autorité du Comte sur l’ensemble du bourg, veulent mettre fin au droit de justice du Comte et aux diverses redevances. Pour cela, ils s’unissent en un groupe appelé commune afin de présenter leurs revendications au Comte. Les échevins organisent des assemblées où ils s’occupent du budget de la commune, rendent la justice à l’exception des crimes liés à la monnaie et à la religion, rédigent ou annulent des lois qui sont promulguées par le Comte. Ce dernier nomme les échevins tous les ans, se doit de conserver les coutumes et les règlements de la ville, délivre des amendes, juge les délits concernant les monnaies, les crimes commis contre l’Eglise.
Les échevins des autres villes confirment ou infirment les décisions de justice prises par les échevins de Bruges en cas de contestations comtales.
A la fin du XIIIème siècle. Bruges est une ville littorale importante (reliée à la mer par un canal naturel): elle est en position de carrefour commercial à la croisée des routes maritimes (vers l’Angleterre , vers d’autres villes de la mer du Nord et de la Baltique). Bruges est aussi un grand centre de production de textile.
Le beffroi est le lieu où les magistrats se réunissent, on y fait le guet. Il est équipé d’une cloche d’où on sonne l’alarme en cas de danger. Il reflète la fierté communale de Bruges car il est très haut (83m) et imposant ce qui prouve la puissance de la ville. Cela montre aussi qu’il domine les campagnes environnantes et que Bruges les contrôle.
Les halles, se trouvant sous le beffroi, sont un marché couvert où les drapiers commercialisent leurs produits. Le sceau est un document permettant d’identifier des actes et qui reprend les symboles de la guilde (pour les tailleurs: des paires de ciseaux). L’artisanat textile occupe une grande place