Bruit en milieu de travail
Les moyens de prévention
Quel que soit le lieu de travail – usine, chantier, exploitation agricole, salle de concert, etc. –, la prévention du bruit au travail s’articule en trois étapes clés : l’évaluation des risques ; la mise en place des mesures nécessaires pour empêcher ou contrôler les risques éventuellement identifiés ; le suivi régulier de l’efficacité des mesures en place.
EVALUER LES RISQUES
L’employeur a l’obligation d’évaluer l’exposition au bruit et, le cas échéant, d’effectuer des mesures acoustiques afin d’identifier un éventuel dépassement des valeurs seuils réglementaires.
Le critère réglementaire de base considéré pour caractériser l’exposition d’un travailleur est le niveau d’exposition quotidienne au bruit, noté LEx,8h. Ce paramètre acoustique représente la dose de bruit reçue par un opérateur sur une journée de travail de huit heures. C’est un niveau sonore moyenné dans le temps, qui s’exprime en dB(A). On considère également un autre critère, le niveau crête, noté Lpc, qui représente le niveau instantané maximum observé pendant la journée de mesure. Il s’exprime en dB©. Le Lpc permet de tenir compte des événements sonores impulsionnels de niveau élevé, tels que l’impact d’un marteau sur une tôle ou l’échappement d’un gaz, qui peuvent présenter un risque d’atteinte auditive, fussent-ils instantanés.
Deux méthodesde mesure de l’exposition peuvent être envisagées : la sonométrie (relevés réalisés auprès de l’opérateur par un technicien pendant les phases de travail significatives) et l’exposimétrie (mesure en continu du niveau sonore pendant la journée de travail, au moyen d’un exposimètre porté par l’opérateur).
REDUIRE LES RISQUES LIES AU BRUIT
Dès lors que l’évaluation des risques met en évidence l’existence de risques pour les travailleurs, l’employeur doit mettre en œuvre des mesures adaptées, en concertation avec le Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) ou, à défaut, avec