Bruno latour le grand partage

824 mots 4 pages
Né en 1947, agrégé de philosophie, anthropologue, sociologue des sciences, Bruno Latour a enseigné au CNAM avant de devenir professeur à l’Ecole des Mines où il a intégré le Centre de sociologie de l’innovation (CSI, unité de recherche du CNRS). Il y est responsable du cours de « controverses scientifiques » et du doctorat « socio- économie de l'innovation ». Il est également un visiteur fréquent de la London School of Economics et du département d'histoire des sciences de Harvard. Il est maintenant professeur à Sciences Po à Paris où il est également le vice président à la recherche de cette école.

Bruno Latour est un des acteurs d’avant-garde du courant assez controversé des science studies. Connu pour ses travaux en sociologie des sciences, il a mené des enquêtes de terrain notamment en Afrique et en Californie où il observe des scientifiques au travail et décrit le processus de recherche scientifique d'abord comme une construction sociale1.

Ses ouvrages les plus connus sont La Vie de laboratoire (1979) qui décrit le fonctionnement quotidien d'un laboratoire californien en utilisant des méthodes ethnographiques), La Science en action (1987) et Nous n'avons jamais été modernes (1991). Parmi ses principales influences, on peut mentionner Ludwik Fleck, Michel Serres, Harold Garfinkel (ethnométhodologie), David Bloor, Gilles Deleuze et Gabriel Tarde.

Latour et Woolgar proposent une vision hétérodoxe (incroyant) et controversée des sciences. Ils défendent l'idée que les objets d'étude scientifiques sont « socialement construits » dans les laboratoires, qu'ils n'ont pas d'existence en dehors des instruments de mesure et des spécialistes qui les interprètent. Plus largement, ils considèrent l'activité scientifique comme un système de croyances, de traditions orales et de pratiques culturelles spécifiques.

À la fin des années 1980, il devient un des principaux défenseurs de la théorie de l'acteur-réseau aux côtés notamment de Michel Callon et de John Law

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