Patrick Mignon, Cahiers français, n° 320 (mai-juin 2004), Sport et société, «Le sport et les valeurs des sociétés démocratiques ». La Documentation française.

L’idée que soulève le sport :
 Il exprime les valeurs d’une société démocratique
 Il exprime les doutes et les interrogations sur ce que c’est qu’être meilleur

Les oppositions que l’on retrouve dans le sport :
• Apprécier le travail nécessaire pour triompher/Admirer l’aisance de celui qui franchie tous les obstacles.
• Triomphe de la raison et de la vertu quand le meilleur l’emporte/ Facteur chance ou hasard –triche ou ruse
• Le sport est une sorte d’échappatoire à un avenir peu prometteur/ le sport a un caractère illusoire, le triomphe ne dure pas à long terme (pas à l’abri d’une blessure qui ruine une carrière)

 Il existe plusieurs façons d’accéder à la victoire, la vertu n’est pas toujours récompensée de par les facteurs hasard et chance. La victoire à son envers lorsqu’elle est obtenue grâce aux facteurs triche et ruse.

Le sport donne à s’interroger sur la place que l’on « doit » occuper dans la société et sur les qualités innées ou héritées d’un individu en terme de mérite.

Le sport peut se comparer à l’économie : microéconomie (l’individu cherche sa satisfaction individualisme) / macroéconomie (plus d’un individu jusqu’au monde  sport collectif, victoire collective, esprit d’équipe).

Le sport banalise les conflits car à chaque affrontement/compétition l’individu se bat pour remporter la victoire même s’il ne rapprochera pas de son adversaire car il pourra à nouveau le rencontrer il ne le détruira pas.

Pascal Duret, Sociologie du sport(2008), chapitre II, coll. « Que sais-je ? » PUF.

 Comparaison avec le régime démocratique=incertitude. Le sport  image idéalisée que voudrait se donner la société

Le sport démontre que nous comme nos contemporains pensons qu’il ya une légitimité à obtenir une place.

Le spectateur d’un évènement sportif veut voir un vainqueur