Bts muc
A) Le système de Shannon et Waever
B) Les limites du modèle « Point à Point » de Shannon et Weaver : un seul émetteur s’adresse à un seul récepteur
1- Un récepteur ou de nombreux récepteurs ? Distinction entre la communication one to one (ou communication individualisée) et la communication de masse
Parfois, la communication commerciale est individualisée (dialogue vendeur-prospect par exemple, communication via un centre d’appels, un site Internet, un publipostage personnalisé, etc.). Dans de nombreux cas, la communication des entreprises, de leurs marques et produits est une communication de masse, comme la publicité ou la communication sur les lieux de vente. Il faut alors tenir compte de la pluralité et de la diversité des récepteurs.
2- Un émetteur ou plusieurs émetteurs ?
Il est fréquent que l’on mette en œuvre plusieurs émetteurs pour renforcer l’impact de la communication, la cible étant prise sous les feux croisés de communications d’origines différentes. Il faut alors distinguer la source (par exemple, la marque Renault) et les différents émetteurs qui prennent la parole en son nom comme les produits qui communiquent par leurs formes et leurs performances, comme le réseau commercial qui dialogue avec les prospects ou encore, comme les dirigeants de l’entreprise lorsqu’ils interviennent en public.
On distingue quatre catégories principales d’émetteurs : - la marque, - le produit : c’est un émetteur majeur faisant appel à tous les sens. On parle alors de communication sensorielle. Elle met en jeu la vue (la forme du produit, son packaging), le toucher (le plastique d’un tableau de bord, la souplesse des sièges, etc.), l’ouïe (le bruit d’une portière d’automobile qui se ferme, le bruit d’un moteur ou l’absence de bruit, l’odorat (l’odeur caractéristique d’une voiture neuve), le goût (pour certains produits évidemment !), - les médias, - les personnes : ce sont les commerciaux de