Si nous pouvons aisément nous mettre d’accord sur les vérités mathématiques : 2 x 2 = 4 et sur les vérités scientifiques, même si cela prend parfois du temps : c’est la terre qui tourne autour du soleil ; il est d’autres vérités qui font débat, qui semblent relever des cultures, des personnalités des uns et des autres. La nécessité de reconnaître la diversité des cultures, la personnalité de chacun implique la reconnaissance des différents points de vue. Mais la tolérance exige-t-elle la reconnaissance de la pluralité des vérités ? Après tout, dire : "à chacun sa vérité" et l’accepter, n’est-ce pas la condition pour é viter les conflits ?

C'est ce qu'on appelle du Relativisme absolu.
Il n'y a pas de vérité absolu, pas de bien et de mal absolu. tout n'est que question d'époque, de société, d'individu.

D'un côté, ça peut être une preuve de tolérance, mais on peut tomber dans l'extrême et ça devient du laxisme.
C‘est une parole d’apaisement, dont le sens implicite est à peu près le suivant : il est normal que les êtres humains aient des opinions différentes, et il est normal aussi qu’ils s’y accrochent, puisque chacun croit que son opinion est la bonne : on ne va pas se fâcher pour si peu. Ici le mot vérité est employé en un sens à vrai dire peu rigoureux puisqu’il est synonyme des mots opinion, croyance ou conviction.
En son sens rigoureux, toutefois, le mot vérité signifie “affirmation conforme à la réalité”. L’expression “à chacun sa vérité” prend alors un deuxième sens : tous les hommes, quand ils sont sincères, affirment des choses conformes à la réalité. Ou encore : ils ont tous raison. Ce deuxième sens correspond à une doctrine qui s’appelle le relativisme, et c’es

Dire ainsi que les goûts et les couleurs ne se discutent pas est une façon de clore toute discussion éventuelle et de revendiquer un principe de tolérance ; « à chacun sa vérité ».
Aucune existence n’étant vraiment comparable à une autre, chacun peut ainsi aspirer à détenir «