Bérénice
JEAN RACINE (1639 – 1699)
I) Racine : Grand tragédien du XVII avec Corneille.
II) L’œuvre : Théâtre en alexandrin et 5 actes, env. 70 pages
A la mort de son père, Titus devient l’empereur de Rome. Il a promis le mariage à Bérénice reine de Palestine (donc elle aussi éprit de Titus). Cependant une loi interdit à l’empereur de se marier avec une reine. Titus veut donc la renvoyé en Palestine accompagné d’Antiochus le roi de Comagène (un de ses amis), qui est lui aussi amoureux de Bérénice. L’œuvre raconte le dilemme de Titus entre Pouvoir et Amour ; l’accablement de Bérénice rejeter par Titus et les sentiments d’Antiochus partagé entre jalousie mais aussi de fidélité à ses amis Titus et Bérénice. L’œuvre se finit par des adieux déchirants dans lesquels personnes ne trouve contentement car les trois personnages se séparent. Le dernier vers est « Hélas! » Prononcé par Antiochus après que Bérénice est dit : « Adieu, servons tous trois d’exemple à l’univers ».
III) Extrait : Bérénice vient voir Titus après avoir appris d’Antiochus qu’il voulait ma quitter.
Comme toute l’action repose sur les sentiments,…
IV) Tragédie ou Comédie héroïque :
Cette œuvre à engendrer un débat pour savoir si c’était de la tragédie ou bien ce que Corneille appelle une Comédie héroïque : Des rois et des reines engagés dans une intrigue amoureuse dépourvus de péril de mort ou de risque politique majeur. Une tragédie est censée être beaucoup plus mouvementé, violente, avec des enjeux plus importants. Tandis que Bérénice à une action quasi immobile parce qu’entièrement basé sur le discours : explications, malentendus, reproches, lamentations… Mais Jean Racine écrit dans sa préface que « Ce n'est point nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie; il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées. » (Par exemple Titus et Bérénice sont au