loollL’actuelle crise économique mondiale, d’une ampleur sans précédent, exige une réorientation fondamentale des modèles de développement dominants: on ne peut continuer à «faire comme si de rien n’était». Tandis que les pays mettent en oeuvre des stratégies en vue d’atténuer la crise et de rétablir la croissance, se pose la question du rôle de la mondialisation en tant que moteur de la croissance et du développement. Pour parvenir à une forte croissance, il faut non seulement adopter des mesures à court terme, mais aussi intervenir de manière résolue aux niveaux national et international afin de favoriser la mise en oeuvre non seulement de changements structurels profonds dans les modes de production, de consommation et d’échange commercial mais aussi de politiques dynamiques par un État développementiste dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des services. Le renforcement de l’aide, des flux d’investissement et des courants de technologie, ainsi que l’instauration d’une gouvernance mondiale plus cohérente et plus axée sur le développement dans les politiques commerciales, financières et monétaires sont des éléments importants d’un cadre international propice. Pour faire en sorte que le commerce apporte une contribution concrète aux objectifs nationaux de développement et aux objectifs du Millénaire pour le développement, il faut s’appuyer sur les enseignements
L’actuelle crise économique mondiale, d’une ampleur sans précédent, exige une réorientation fondamentale des modèles de développement dominants: on ne peut continuer à «faire comme si de rien n’était». Tandis que les pays mettent en oeuvre des stratégies en vue d’atténuer la crise et de rétablir la croissance, se pose la question du rôle de la mondialisation en tant que moteur de la croissance et du développement. Pour parvenir à une forte croissance, il faut non seulement adopter des mesures à court terme, mais aussi intervenir de manière résolue aux niveaux national