Camp des Milles
Lui étant chirurgien il a en août 1942, grâce a d’autre médecin du camp le Dr Raybaud et le Dr Dupommois, pu être admis dans le camp. Là bas il a rencontré Jonas Fishbach un réfugié juif d’Autriche qui avait été pris au camp avec sa femme alors qu’il voulait rejoindre leur fille ainé en Amérique. L’homme était épuisé et en mauvais état de santé suite à la mauvaise condition de vie, Georgette décédé à l’age de 101ans a pu raconter : « Les conditions de vie sont déplorables, la nourriture est non seulement insuffisante, mais atrocement mauvaise, pas d’eau, il fait très froid, aucun chauffage, des vitres cassées non remplacées, un seul WC pour des centaines d’internés. Chacun couche par terre sur des paillasses, les grands privilégiés arrivent à s’allonger dans les fours qui servaient auparavant à la cuisson des briques et tuiles. […] Pas de soin, pas de médicament, seul un docteur, le docteur Reybaud a le droit d’entrer au camp, pour un malade à peu près mourant ou un accouchement Beaucoup sont atteints de dysenterie, et beaucoup d’infections atteignent les yeux. La poussière est là à chaque coup de vent ! Un oculiste, le docteur Dupommois, est appelé pour ceux qui deviennent aveugles ». André décide de l’aider à sortir du camp, pour cela il fit croire qu’il fallait l’opérer d’urgence. Une fois sorti il l’amena dans sa clinique à Aix en provence. Mais Jonas avait entendu qu’une déportation serait bientôt prévu et il nous voulait pas y laisser ça femme, André touché par cet homme, retourna chercher Amalia. Là bas l’horreur avait déjà commencé et le désordre régnait : « Ce jour là, il eut une vision