Canada poesie inuit un florilège
Dors, dors, je suis là près de pour veiller sur tes rêves
Dors, dors, dans la paix de la nuit car demain l'aube se lève
toujours plus loin, toujours plus loin, dans cette immense neige glacée
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense pays glacé
Dors, dors, tu as le temps de grandir et d'avoir à chasser
Dors, dors, tu as le temps de grandir et d'avoir à pêcher
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense forêt de givre
toujours plus loin, toujours plus loin dans cette immense banquise blanche
Dors, dors, les loups peuvent hurler au loin, je suis là tu ne crains rien
Dors, dors, l'ours blanc et les pingouins nous les croiserons demain
toujours plus loin, toujours plus loin, au fil des traineaux et des chiens
toujours plus loin, toujours plus loin, dans ce grand nord on est si bien
Dors, dors, et rappelle toi les contes des trolls et des magiciens
Dors, dors, bien au chaud dans cet igloo que j'ai construit de mes mains
toujours loin, plus loin, toujours le jour s'en va sur la pointe des pieds et revient
toujours plus, loin toujours, loin, la nuit s'en va sur la pointe des pieds et revien
Poeme publié 21 Nov 2007 à 22:21
-------------------------------------------
In the Beginning: Ultima Thule, A Digital History of Canadian Poetry by Heather Pyrcz , The Songs of the Inuit and Anonymous Ballads
Orpingalik, Kibkarjuk
Before the invasion by European cultures of the shores of North America, when
Europeans thought of Canada simply as Ultima Thule, the farthest land, First
Nations sang songs to one other and to their gods. Many of these cultures are disappearing; others are being recovered. John Robert Colombo recognizes one first culture in the first comprehensive collection of Inuit poetry, Poems of the Inuit. Colombo praises the role of the Inuit poet, a shaman, angakok in Inuktitut; whose poems have the power to transform, whose songs alter the nature of things.