Cancer du sein
Le cancer du sein est la pathologie la plus fréquente chez la femme en occident ( en France environ 11000 décès en 2005 ! ). Touchant près d'une femme sur dix, principalement après la ménopause, le cancer du sein, en forte hausse depuis 1950, concerne donc principalement une population très sensibles aux progrès technologiques de ces dernières années, dont notamment l'utilisation de plus en plus fréquente de déodorants/antitranspirants. Partant du constat d'une incidence plus élevée des cancers du sein situés dans le quandrant supéro externe ( zone habituelle d'application des déodorants ), plusieurs scientifiques ont émis l'hypothèse d'un lien possible entre déodorants et cancer du sein.
De plus, les déodorants/antitranspirants contiennent généralement des sels d'aluminiums, et certains scientifiques qualifient cette substance de metallo-œstrogènes potentiels, cependant cette hypothèse n'est pas vérifiée, et même si elle l'était, la possibilité d'une fixation des sels d'aluminium sur les récepteurs œstrogénique reste très discutable.
A ce jour, il n'existe pas d'étude scientifiques claires démontrant un lien de causalité entre déodorants et cancer du sein. Les études en faveur d'un potentiel risque, étant pour la plupart peu rigoureuses (toutes de niveau 4 mise à part l'étude de Mirick et al., la seule pouvant prétendre au niveau 3) . De plus, aucune étude ne prend en compte les facteurs de risques actuellement connus du cancer du sein. Les méthodologie de ces études sont donc globalement peu rigoureuse et ne permettent donc pas de mettre en évidence un facteur de risque. En outre, l'étude de Mirick et al (la plus rigoureuse au niveau méthodologique) n'apporte aucun élément sur le sujet : les résulats des diférentes études sont donc contradictoires et ne permettent donc pas à elle seule de démontrer l'existence d'un lien entre cancer du sein et utilisation de déodorants/antitranspirant.
Les différentes études :
1.1 Existe-t-il