Cancer
Les nanotechnologies contre le cancer
Le Figaro observe en effet que « comme d’autres domaines de la médecine, la cancérologie se met à l’heure des nanotechnologies ».
« La plupart de ces minuscules outils […] n’en sont qu’au stade de la recherche. Mais ils ouvrent à moyen terme, des perspectives passionnantes tant pour diagnostiquer que pour soigner les cancers », note le journal.
Le quotidien relève que « côté diagnostic, l’un des défis majeurs consiste à mettre au point des nanosondes capables de se fixer sur les cellules cancéreuses. Injectées dans l’organisme, elles peuvent ainsi révéler la présence d’une tumeur en émettant un signal, radioactif ou optique par exemple ».
Philippe Rizo, directeur scientifique de Fluoptics, une start-up du CEA, précise toutefois que « le traceur idéal, qui marque à 100% les cellules cancéreuses, et uniquement celles-ci, est sans doute un mythe ».
Le Figaro cite également le Pr Jean-Yves Blay, cancérologue au centre Léon-Bérard à Lyon. Le spécialiste indique que « les techniques de diagnostic par imagerie moléculaire sont prometteuses à assez court terme. […] A l’avenir, ces outils permettront de réaliser de minuscules prélèvements, beaucoup moins traumatisants pour les malades que les biopsies d’aujourd’hui ».
Le Figaro remarque que « le versant thérapeutique des nanotechnologies est également en pleine ébullition. Le principe est séduisant : en plaçant les substances médicamenteuses dans des nanoenveloppes, on modifie profondément leur diffusion ».
Le journal se penche sur les travaux du Pr Patrick Couvreur et de son équipe de la faculté de Chatenay-malabry (Hauts-de-Seine), qui « développe de nouvelles générations de nanovecteurs. Un composé à base de gemcitabine et de squalène (le cholestérol du requin) est ainsi à l’étude ». « L’association de ces deux substances […] a déjà obtenu des