années 1980, le chou-fleur était produit entièrement par le maraîcher qui plantait les graines sous châssis (serre devant les habitations) dès la ducasse de Nard (ducasse de Saint Martin au Laert: septembre) puis avec l’ apparition des serres en verre ou en plastique de novembre à janvier. Ces premiers choux-fleurs précoces étaient alors repiqués en pots de terre (10 cm de diamètre) de janvier à fin février pour être mis en place entre février et la fin mars à la main.
Après les choux fleurs précoces, on semait les variétés tardives ou froides de février à mars, ils étaient repiqués à racines nues dés le mois de mai jusqu’ à la fin juillet au plantoir ou à la machine. Ces deux productions (précoces et tardifs) échelonnaient alors les récoltes de début juin à fin octobre, à raison de 2 à 3 récoltes par parcelles . Souvent le maraîcher effectuait en interligne la plantation d’ une autre récolte par exemple de poireaux afin d’ optimiser la parcelle.
Jadis le maraîcher faisait lui-même ses graines, les variétés locales les plus réputées étaient alors baptisées du nom de famille de leur sélectionneur par exemple Malines de Dewalle ou de Bertheloot, Vanhack (tardif) ... Il existait aussi d’ autres variétés non hybrides comme le Martinet (hâtif) ou le Malines (hâtif et froid), Bodens (hâtif). Le maraîcher pouvait alors encore produire et sélectionner les graines lui-même d’ année en année.

Les plants de choux-fleurs
JADIS

Personnes posant à coté de châssis devant une habitation.

Outil pour tracer les lignes de légumes.
La culture du chou-fleur fut introduit vers 1850 à Saint Omer.
LA CONFRERIE DU CHOU FLEUR.
Créée fin 2003 et officialisée en juin 2004, par un ensemble d’ amis (maraîchers et restaurateurs), elle a pour but de promouvoir le chou fleur. Les membres sont présents dans la plupart des manifestations de la région avec pour but de mettre en valeur notre terroir. Ils se sont naturellement associés au lancement d’ une gamme de soupe à base de